Après de nombreuses contestations depuis l'annonce de sa disparition, l'AER est restaurée via le décret n° 2011-1421 du 2 novembre 2011. Celui-ci instaure l'allocation transitoire de solidarité
(ATS), qui concerne uniquement 11 000 personnes, nées entre le 1er
juillet 1951 et le 31 décembre 1953. L'ATS garantit aux bénéficiaires un
revenu journalier maximal de 33,18 €.
Cette restauration de l'AER n'est cependant pas l'allocation
escomptée par l'opposition, puisqu'elle concerne uniquement les chômeurs
qui bénéficiaient de l'allocation d'assurance chômage au 10 novembre
2010. Ces personnes bénéficieront de l'ATS avec effet rétroactif depuis
la réforme des retraites et l'aide sera maintenue jusqu'au 31 décembre
2014.
AER de remplacement
L'allocation équivalent retraite de
remplacement endosse le rôle d'autres allocations, à savoir le revenu de
solidarité active (RSA), l'allocation spécifique de solidarité (ASS) ou
l'allocation d'assurance chômage (
ARE)
en fin de droits. L'AER de remplacement pouvait également être versée
après la perte involontaire d'un emploi. Son montant s’élève à 34,78 €
par jour soit 1043,40 € par mois au 1er janvier 2014.
AER de complément
L'allocation équivalent retraite de
complément était versée en plus d'une allocation d'assurance chômage,
sous réserve d'un certain plafond de ressources. Les plafonds à
respecter en 2014 étaient de 1043,40 € sur les douze derniers mois pour
une personne seule, et de 2399,82 € pour un couple.
Cumul de l'AER et d'un emploi
Il était également possible de
continuer à travailler tout en conservant une activité professionnelle,
le cumul avec l'AER de remplacement donnant lieu à une réduction de
l'allocation allant jusqu'à 60% des revenus salariés. Le cumul avant
l'AER de complément était soumis à la même règle pour l'ARE,
c’est-à-dire lorsque le nouvel emploi rapporte 70% de moins que l'emploi
précédent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire